back from Paris

Je suis rentré hier matin vers 2H30 du matin après mon weekend chez le spécialiste du barbecue. Un weekend qui en terme de vente n’a pas été extraordinaire, mais qui l’a été en terme de rencontre. Lorsque l’on vit en province, les rencontres sont limitées, de plus je ne cours pas forcément après cela. Je préfère ma tranquillité à la folie parisienne, mais une fois de temps en temps c’est vraiment génial. J’ai eu l’occasion de rencontrer d’autres chefs d’entreprises, encore plus dingue que moi. Petit retour sur les rencontres de ce weekend.

– J’ai mon premier contact sérieux pour la distribution de sauces dans les caraïbes (Guadeloupe, Martinique, etc…), Nous avons discuté pendant plus de 3H00 vendredi soir. Une discussion très constructive et le dossier a plutôt bien avancé, et surtout nous sommes sur la même vision du marché et de son développement. Sans compter qu’il est très sympathique et très motivé par les produits. Lorsque je lui ai transmis les premières bouteilles il était comme un gamin devant son nouveau jouet. Tout comme je le suis dès que je reçois une nouvelle commande. En plus il m’a offert quelques piment habanero directement venu de Guadeloupe, sans oublier la bouteille de rhum et le citron… le top pour passer une soirée exotique…

– J’ai rencontré également le fondateur de south world wines (import de vins du monde), Gaetan est quelqu’un de très intéressant, lui et moi connaissons les mêmes problématiques d’import de marchandise et de gestion du stock. Nous avons longuement discuté et j’ai même une solution viable pour faire venir des sauces d’Amérique du Sud et d’Océanie à moindre coût. Ce que je cherchais depuis longtemps car le frais de port pour une palette de cette provenance étant totalement prohibitif. En plus Gaetan et moi sommes tout deux passionné de vins donc pas mal de sujets de conversation…

– J’ai également rencontré Marc, Marc est un créateur de barbecue, ancien ingénieur de l’industrie automobile il a tout plaqué pour concevoir et distribuer le barbecue qu’il a imaginé. Le tout est design et fonctionnelle.

Je l’ai eu entre les mains et je peux vous dire qu’il est très beau, et que tout a été pensé. Le barbecue outsign s’ouvre et à l’intérieur il y a 2 paniers afin de ranger les épices pour vos grillades. pour le moment ils sont trop petit pour contenir des bouteilles de sauces barbecue mais cela va changer, il m’a affirmé qu’il va en faire la modification afin de pouvoir mettre les bouteilles de sauces barbecue et de sauces piquantes. J’imagine déjà les plaquettes de présentation avec mes sauces à l’intérieur… Le top de bénéficier du positionnement haut de gamme d’une telle beauté. Marc n’a pas fait les choses à moitié, l’investissement est colossale et les barbecues sont fabriqués en France à Annecy pour être exact. Il s’est offert une belle collection de sauces pour les démonstrations. Une très belle rencontre.

– J’ai eu l’occasion de rencontrer également un ecommerçant (une espèce difficile à approcher). Une première pour moi, car mis à part quelques mails, je n’avais jamais eu l’occasion d’en rencontrer (ils sont plus gentils que ce que j’imaginais :-)) échange intéressant sur les difficultés du métier et les solutions proposées et sélectionnées. Nous avons tous nos différents points de vue, un échange vraiment sympa et pas mal de choses apprises de mon côté.

Je poursuis donc mon bonhomme de chemin et prépare la suite. Vous êtes nombreux à me demander quand il y aura un retour de stock. Ce matin j’attends un dernier coup de fil, puis la machine sera lancée à nouveau. j’achète mon premier conteneur, soit 10 palettes au total. La prise de risque est immense, je ne dispose pas de la somme pour financer la totalité de ce conteneur, donc je fais appel à la banque, et même si mon banquier me prête l’argent nécessaire (chose qui semble rare en ce moment!!!), les mensualités sont vraiment lourdes, donc en bref si je me trompes, je ferme boutique. J’y ai beaucoup réfléchi, et j’ai demandé conseil à beaucoup de personnes de mon entourage proche et moins proche. J’ai 2 solutions, je continue comme aujourd’hui, à commander par 2 ou 3 palettes que je peux financer, avec comme limite des ruptures de stocks fréquentes (trop fréquentes) mais avec une entreprise saine et capable de payer ces factures, ou je prends ce conteneur avec comme avantage de pouvoir suivre l’évolution de la demande et répondre à vos attentes mais comme inconvénient de mettre toute la structure en danger. Vous allez me dire : comment ? Tout simplement si les commandes ne suivent pas l’évolution que je me suis fixé, je vais me retrouver en sur stock à financer très rapidement et je vais me retrouver à cours de liquidité très rapidement.

Maintenant je suis joueur, et j’ai lancé sauce piquante avec l’espoir aussi fou que ce sera un vrai carton (et on me prend pour un fou…), donc je ne suis pas du genre à me dire je m’arrête la. Donc je prends le risque et l’avenir nous dira si j’ai bien fait.