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Devenir ecommerçant: Mon conseil !

Billet d'humeur
Devenir ecommerçant: Mon conseil !

J’ai reçu il y a quelques jours un mail d’un salarié qui souhaite ce mettre à son compte (quelle idée de me demander à moi…), et qui pense « qu’au début il vendrait bien sur internet ». Je pense qu’il est important de bien définir les conséquence de son choix car c’est bien connu :

  1. Le ecommerçant est une feignasse, devant son ordinateur qui attend la commande qui va tomber dans la journée (si il y en a une!!!)
  2. le ecommerçant est un préparateur de colis…
  3. le ecommerçant à la belle vie, car il travail à la maison et peu faire ce qu’il veut de sa journée, il n’a qu’à constater le pognon qui rentre sur son compte en banque.
  4. En plus le ecommerçant est un pourri car il n’a pas de frais et par conséquent tout va dans sa poche, en plus avec les statuts spéciales webentrepreneurs on a même pas de charge à payer…

Je dois encore en oublier, mais comme je fais parti de ces gens la, je n’arrive pas à me rendre compte…

Bien sur c’est une manière un peu direct d’énoncer les choses, mais aujourd’hui, pour beaucoup notre métier est mal compris. Et je ne parle même pas d’un mec qui vend des sauces piquantes parce que c’est tout simplement inconcevable et une belle perte de temps…

Je l’avoue lorsque j’ai lancé mon premier site ecommerce, j’étais dans cette configuration. Néanmoins j’en ai profité pour appréhender les bases du html et du css, qui sont 2 choses élémentaires à tout ecommerçant. (du moins c’est mon avis). Avoir ces bases me permettent de juger la qualité d’un devis d’un prestataire web. (Car pour certain le ecommerçant débutant est un bel abrutit qui va donner 10 ou 20 000€ à son agence pour un service médiocre et un site web totalement obsolète).

Aujourd’hui j’ai compris beaucoup de chose (pas toutes), mais j’ai moi même mieux compris mon métier.

  1. Tout d’abord pour être ecommerçant vous devez être un vendeur. Pragmatique, avec plein d’idées pour faire mouche, et qui vont susciter l’envie de vos clients.
  2. Vous devez vendre du rêve !!! Sur tous les sites ecommerce ou je me ballade, je m’arrête sur ceux qui me font rêver. Je ne pense pas vendre des sauces, mais pour moi je vends du rêve à mes clients. Le plaisir d’avoir la bouche qui s’enflamme après avoir dégusté une ultra death, ou la saveur d’une purée de piment fatali, c’est du rêve. Tout comme celui qui propose une corde d’escalade. Il ne vend pas la corde, il vend la roche à laquelle on sera attachée, le paysage que l’on va contempler une fois arrivé au sommet, etc… Un ecommerçant doit déjà vendre du rêve.
  3. Le rêve on y accède grâce au produit. Car lorsque j’achète quelque chose, je pense aux réactions que l’objet va susciter. Chez moi, mais aussi chez les autres. Il n’y a pas de mauvais produit, c’est la toute la difficulté de lancer des nouveaux produits inconnus, ou dont l’utilité ne fait pas encore rêver.
  4. Au delà du rêve il faut se vendre soit même. Durant mon expérience professionnel j’ai eu la chance de travailler pour des vignerons de renom international. Idolâtré, ils faisaient plus que du vin, le personnage à lui tout seul faisait rêver. Je voyais les clients « boire » leurs paroles, ils étaient devenus une marque à eux tout seul. On voulait leur parler, les écouter, les voir. J’entendais même des gens qui ne les connaissaient pas, parler d’eux…
  5. Le service doit être au sens des préoccupation. Car il favorise le contentement des clients et le bouche à oreille. Beaucoup de personnes pensent que l’on va pouvoir créer un site ecommerce et continuer à travailler à côté. C’est tout simplement impossible. Vous pensez réellement faire décoller une affaire en y consacrant seulement 2 à 3 heures par jour ? En gros pensez-vous pouvoir faire votre travail de salarié en 2H00 ? Si la réponse est oui, je vous conseil de changer de boulot.
  6. Loin d’être fainéant, le ecommerçant est actif tout le temps, il doit répondre aux mails rapidement, préparer les commandes rapidement, répondre au téléphone, penser au stock, etc… Que des choses impossibles à réaliser en 2H de temps.
  7. Dernière chose le ecommerçant doit avoir du pognon, car malheureusement rien n’est gratuit. ET je dirais même que plus la mise de départ est importante plus les chances de réussir sont importante. Et ne compter pas sur les banques ou les business angel, car vendre de la sauce piquante, ça ne les fait pas rêver eux…. (comprends pas pourquoi ?)

Bien sur il y a encore beaucoup de point à développer, et ce n’est que mon point de vue, d’autres sont beaucoup plus éclairés que moi et je ne pense pas avoir trouvé LA solution.