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Alors le salon gourmet food&wine c'était bien ?

ma petite entreprise
Alors le salon gourmet food&wine c'était bien ?

Pour être honnête je suis rentré Mercredi matin très très tôt (vers 1H00 du mat), et depuis je n’ai pas eu le temps, ni pris le temps de m’y replonger. J’aime prendre un peu de recul sur ce genre d’évènement pour faire le point et repenser à ces 2 jours.

Le salon en lui même est très bien organisé, il y avait beaucoup d’exposants (272) et beaucoup de visiteurs (je n’ai pas les chiffres). On y trouve de tout et comme dans tous les milieux il y a les petits comme moi, puis les grosses boites avec leurs stands de 16m2 ou plus. Au niveau des contacts je ne sais pas trop quoi penser. Bien sur j’y étais pour prospection, donc je ne connaissais absolument personne, tout est à faire. J’ai quand même eu de très bons contacts, et je pense avoir pris environ une bonne cinquantaine de carte de visite (de personnes intéressés). J’ai même déjà enregistré ma première commande pour une belle épicerie fine parisienne basée dans le 10ème arrondissement, sur les quais du canal St Martin. J’ai vu des gens de toute la France, et sur tous les contacts j’ai identifié environ 5 à 10 boutiques qui me semblent vraiment intéressantes, avec un bon potentiel et des épiciers qui sont des entrepreneurs hors pair pour dénicher le produit qui fera exploser leur vente.

J’ai noté 2 types de prospect :

– Le premier, on a l’impression qu’il achète comme si la marchandise était pour lui. Il se demande si il va prendre 3 ou 5 bouteilles. Ils sont très gentils mais j’ai l’impression qu’ils ne croient pas en leur propre business.

– le second, il a une ou plusieurs boutiques en province, ça tourne fort, voir même très fort et pourtant il reste très discret. Il va poser des questions très pertinente sur la mise en avant du produit, et s’imagine déjà avec les sauces en magasins. Sa vision du marché est plus large, il est très sensible aux nouveautés et surtout au nouveaux modes de consommation. Du coup la conversation est bien plus pro et technique, et j’avoue avoir même été un peu largué avec certain, dans une nouvelle facette de mon métier que je ne maîtrise pas encore bien.

J’ai aussi rencontrer des gens de la grande distribution, bien évidemment les marques que je représente ne souhaitent pas être vendues en grande surface. Donc j’ai du les reconduire. Il n’est jamais facile de dire non à un client potentiel, mais je suis persuadé que sur le long terme cette stratégie sera payante.

J’ai également rencontré des agents commerciaux, mais ça je vais en faire un billet propre car il y a de nombreuses choses à dire.

Globalement aujourd’hui j’ai le sentiment que le salon c’est bien passé, mais que cela aurait pu être bien mieux. Il y a beaucoup de contact important que je n’ai pas vu, mais peut être je fais fausse route, car ces boutiques qui me semblait incontournable au lancement ne le sont peut être pas, ou pas autant que ce que j’imaginais. Prenons la grande épicerie de Paris; « the place to be » vous dirons bon nombre de mes confrères, je pensais vraiment (et je le pense toujours) que j’allais y être référencé et que cela me permettrait de mieux communiquer sur le produit. Aujourd’hui je pense différemment, si j’y suis tant mieux, sinon tant pis, j’ai découvert des boutiques moins connues à l’échelle national, mais qui sont de belles entreprises avec lesquelles ont peut avoir un contact direct et humain. Et je crois que c’est ce qui me correspond le mieux.